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    Georg Friedrich Haendel - Sarabande Hwv437 (1733)

     

    Georg Friedrich Haendel ou Händel (George Frideric Handel en anglais, comme il l'écrivait lui-même)
    est un compositeur allemand, naturalisé britannique, né en 1685 à Halle et mort en 1759 à Londres.

    Haendel personnifie souvent de nos jours l'apogée de la musique baroque aux côtés de Bach.
    Né et formé en Saxe, installé quelques mois à Hambourg avant un séjour initiatique et itinérant de trois ans
    en Italie, revenu brièvement à Hanovre avant de s'établir définitivement en Angleterre,
    il réalisa dans son œuvre une synthèse magistrale des traditions musicales
    de l'Allemagne, de l'Italie, de la France et de l'Angleterre.

     

    Georg Friedrich Haendel - Sarabande Hwv437 (1733)

     

    Virtuose hors pair à l'orgue et au clavecin, Haendel dut à quelques œuvres très connues
    (notamment l'oratorio Le Messie, ses concertos pour orgue et concertos grossos, ses suites pour le clavecin,
    ses musiques de plein air (Water Music et Music for the Royal Fireworks)) de conserver une notoriété active pendant tout le XIXe siècle, période d'oubli pour la plupart de ses contemporains.

     

    Georg Friedrich Haendel - Sarabande Hwv437 (1733)

     

    La sarabande est une danse lente et noble.
    L'origine, discutée, de la sarabande, paraît être espagnole, voire sud-américaine.
    L'étymologie reste incertaine.

    Stanley Kubrick utilise la "Sarabande" de Haendel pour la bande-son du film "Barry Lyndon" (1975).

     





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    Antonio Vivaldi - Les quatre saisons (1725)

     

    Je vous ai déjà présenté Antonio Vivaldi :  ICI

     

    "Le quattro stagioni" (en français "Les quatre saisons") est le nom donné aux quatre concertos pour violon, composés par Antonio Vivaldi, Opus n°8 - 1 à 4.

    L'opus 8 de Vivaldi a été édité en 1725 à Amsterdam par Michel Le Cène, mais il est admis que
    la composition de ces quatre concertos est antérieure de plusieurs années.

    L'œuvre connut un grand succès dans toute l'Europe notamment à Londres et à Paris
    où les concertos furent interprétés au début de l’année 1728 au Concert Spirituel.

     

    Antonio Vivaldi - Les quatre saisons (1725)

    Tableau de Breughel l'Ancien : La moisson

     

    Cette œuvre est l'une des plus connues du genre « concerto »
    (ici, violon soliste concertant avec un orchestre de chambre à cordes),
    et surtout, de la totalité des compositions de Vivaldi.
    L'introduction du Printemps et le troisième mouvement de l’Été sont les passages les plus célèbres.

    A ce jour, il en existe environ 1 000 versions différentes depuis le premier enregistrement,
    faisant état de divers arrangements (notamment en jazz) et transcriptions
    (piano, orgue, harpe, guitare, flûte, accordéon, synthétiseur pour les plus courantes).

     



    L'oeuvre entière



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    Georges Bizet - Carmen ( 1875)

     

    Alexandre-César-Léopold Bizet, dit Georges Bizet, est un compositeur français du XIXe siècle,
    né à Paris en 1838 et mort à Bougival en 1875.

    Son père, d'abord installé comme coiffeur et perruquier, s'est reconverti dans l'enseignement du chant en 1837. Sa mère, pianiste, lui enseigne les premiers rudiments de l'instrument. Son oncle François Delsarte,
    professeur de chant, spécialiste de Gluck, est célèbre dans l'Europe entière.
    L'opéra et le piano marquent donc d'emblée de leur empreinte le destin du jeune homme.

     

    Georges Bizet - Carmen ( 1875)

     

    Georges montre très tôt des dons pour la musique et entre au Conservatoire de Paris
    à l'âge de neuf ans, dans la classe de piano de Marmontel.
    Il y obtiendra un second prix de piano en 1851, puis un premier prix en 1852.

    À l'image d'un Rossini, Bizet imaginait une vie matérielle confortable, une « vie de rentier »,
    grâce à quelques succès rapides à l'Opéra Comique qui ne se produisirent jamais.

    Sa vie a été dévorée par les travaux alimentaires pour les éditeurs et par les leçons de piano.
    « Je travaille à me crever… » - « Je mène une existence insensée… », écrit-il dans ses lettres.
    Sa vie familiale n'est pas plus heureuse. Il ne peut pas partager ses difficultés et ses soucis avec sa jeune épouse Geneviève, coquette et nerveusement fragile. Il doit même les lui cacher.
    Leurs six années de mariage ne leur feront pas connaître le bonheur conjugal.

     

    Georges Bizet - Carmen ( 1875)

     

    Le 3 mars 1875, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, le jour de la première de "Carmen"
    qui se révèle être un désastre. Les musiciens et les choristes sont médiocres, les changements de décor prennent un temps considérable si bien que la salle se vide peu à peu. Le public et la critique sont scandalisés par cette histoire sulfureuse que la presse du lendemain condamne au nom de la morale.

    Bizet en est bouleversé. Il contracte une angine mais décide contre tous les avis de se réfugier dans sa maison de Bougival. Le 29 mai 1875, il se baigne dans l'eau glacée de la Seine et est pris dès le lendemain d'une crise aiguë de rhumatisme articulaire. Lors d'une représentation, Bizet a une rupture d’anévrisme au moment où madame Célestine Galli-Marié, chantant pour la trente-troisième fois de l'année le "trio des cartes",
    au troisième acte, retournait « la carte impitoyable qui dit toujours: la mort ! ».
    Il meurt à l'âge de 36 ans dans la nuit du 2 au 3 juin.

     

    Georges Bizet - Carmen ( 1875)

     

    "Carmen" est un opéra tragique en quatre actes de Georges Bizet,
    sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée.
    La première représentation eut lieu sous la direction d'Adolphe Deloffre.

    Créé le 3 mars 1875 à l'Opéra-Comique de Paris, c'est l'un des opéras les plus joués au monde.

    C'est mon opéra préféré, et je ne suis pas le seul dans ce cas !

     



    L'opéra entier - Plus de 2h30 quand même !





    L'ouverture de "Carmen"





    Habanera "L'amour est un oiseau rebelle"



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    Ludwig van Beethoven - Concerto pour Violon Op.61 (1806)

     

    Je vous ai déjà présenté Ludwig van Beethoven :  ICI

     

    Ludwig van Beethoven - Concerto pour Violon Op.61 (1806)

     

    Le Concerto pour Violon en ré majeur op. 61 est une œuvre majeure de Ludwig van Beethoven, écrite en 1806.

    Sa composition prend place entre sa troisième et sa quatrième symphonie,
    et est contemporaine de celle de son quatrième concerto pour piano.

    Le dédicataire en est Stephan von Breuning. Le concerto reçut un accueil critique parfois sévère.

    La première a lieu le 23 décembre 1806 au Theater an der Wien, sous l'archet de Franz Clement, célèbre violoniste de l'époque. Clement accepta de commander et créer le concerto pour violon à condition que le rondo final soit sur un thème qu'il avait composé. Ainsi, le dansant thème de refrain, en forme de carillon, est-il de la main de Clement, Beethoven se contentant de l'harmoniser, et de composer tout le reste.

    Le concerto comporte trois mouvements et son exécution dure environ quarante minutes.

    Il existe près de 260 enregistrements de ce concerto.
    Le premier connu est celui du violoniste Josef Wolfsthal datant de 1925.
    Tous les grands violonistes ont gravé cette œuvre.
    On peut citer parmi eux Yehudi Menuhin (dix enregistrements dont trois avec Wilhelm Furtwängler)
    et David Oïstrakh (onze enregistrements).

     



    Le Concerto entier - Direction : André Cluytens - Violon : David Oïstrakh - 1958

    Magnifique interprétation de David Oïstrakh


    Vidéo très sobre, qui convient très bien à cette oeuvre.
    Ca vaut le coup de l'écouter entièrement, mais vous n'êtes pas obligés de rester à la regarder.
    Vous pouvez la mettre en marche et faire autre chose :
    Visiter d'autres blogs - Faire la vaisselle - Manger - Bouquiner...

    C'est une des rares oeuvres capables de me tirer les larmes... il y a tellement d'émotions !



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    Erik Satie - Gnossienne n°1 (1890)

     

    Alfred Eric Leslie Satie, dit Erik Satie, né à Honfleur en 1866 et mort à Paris en 1925,
    est un compositeur et pianiste français.

     

    Erik Satie - Gnossienne n°1 (1890)

     

    L’anecdote la plus connue concernant Satie est probablement celle relative à ce que ses amis trouvèrent lorsque, à sa mort, ils pénétrèrent dans son studio d’Arcueil, auquel Satie refusait l’accès à quiconque. Ils y trouvèrent deux pianos complètement désaccordés et attachés ensemble, remplis de correspondances non ouvertes (auxquelles il avait toutefois en partie répondu) et derrière lesquels ont été retrouvées un certain nombre de partitions jusqu’alors inédites, comme celle de Geneviève de Brabant qu’il pensait avoir perdue.
    Dans un placard, une collection de parapluies et de faux-cols. Et dans l’armoire, des costumes de velours gris identiques au sempiternel costume que Satie portait toujours : il les avait fait faire d’avance et en prenait
    un nouveau lorsque le précédent commençait à être trop usé.

    L’état du studio révélait la pauvreté dans laquelle avait vécu Satie : ne pouvant vivre de ses talents de musicien, il ne se plaignait toutefois pas ou très peu. Quant à demander une aide financière à ses proches, c’était chose encore plus rare et plus difficile pour lui. Il n’allait pratiquement jamais demander de l’aide à ses amis, lui qui était pourtant très entouré.

    Quelques rares proches se doutaient de sa situation, mais ce n’est qu’à sa mort, en découvrant l’appartement, qu’ils prirent conscience de la misère dans laquelle il vivait, misère qu’il surnommait
    « la petite fille aux grands yeux verts ».

     

    Erik Satie - Gnossienne n°1 (1890)

     

    Les "Gnossiennes" sont une œuvre en six parties d'Erik Satie.

    Je vous propose la Gnossienne n°1, magnifique morceau de piano, très mélancolique !

     





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    Antonio Vivaldi - Concerto pout Hautbois, Cordes et Basse continue RV461 (1720)

     

    Antonio Lucio Vivaldi, né en 1678 à Venise, mort en 1741 à Vienne, est un violoniste et compositeur italien.

    Vivaldi a été l’un des virtuoses du violon les plus admirés de son temps.
    il est également reconnu comme l’un des plus importants compositeurs de la période baroque,
    en tant qu'initiateur principal du concerto de soliste, genre dérivé du concerto grosso.
    Son influence, en Italie comme dans toute l’Europe, a été considérable, et peut se mesurer au fait
    que Bach a adapté et transcrit plus d’œuvres de Vivaldi que de n'importe quel autre musicien.

     

    Antonio Vivaldi - Concerto pout Hautbois, Cordes et Basse continue RV461 (1720)

     

    Prêtre catholique, sa chevelure rousse le fit surnommer il Prete rosso, « Le Prêtre roux », sobriquet peut-être plus connu à Venise, que son véritable nom ainsi que le rapporte Goldoni dans ses Mémoires. Comme ce fut le cas pour de nombreux compositeurs du XVIIIe siècle, sa musique, de même que son nom, fut vite oubliée
    après sa mort. Elle ne devait retrouver un certain intérêt auprès des érudits qu’au XIXe siècle, à la faveur
    de la redécouverte de Jean-Sébastien Bach ; cependant sa véritable reconnaissance a eu lieu pendant la première moitié du XXe siècle.

    Aujourd’hui, certaines de ses œuvres instrumentales, et notamment les quatre concertos connus sous le titre « Les Quatre Saisons » comptent parmi les plus populaires du répertoire classique.

    Le concerto est la forme musicale dans laquelle s’inscrit la plus grande partie de son œuvre instrumentale,
    qui a fondé sa renommée européenne et qui le place au rang des plus grands compositeurs. S’il n’en est pas l’unique créateur, c’est lui qui en a fait une des formes les plus importantes de la musique classique occidentale.

     

    Antonio Vivaldi - Concerto pour Hautbois, Cordes et Basse continue RV461 (1720)

     

    Vivaldi a composé 23 Concertos pour 1 ou 2 Hautbois.

    Antonio Vivaldi - Concerto pour Hautbois, Cordes et Basse continue RV461 (1720)

     





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